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François Morel et Laurent Gerra se définissent comme « fantaisistes ». Un joli mot à l’ancienne qui justifie le choix de L’Hebdo de les rapprocher, pour qu’ils évoquent, au-delà de leurs différences de registre, leur envie de faire rire le public. Dans une époque qui installe au firmament des humoristes sans limites, prêts à tout pour exister, ils revendiquent la noblesse d’un métier d’artisan et leur souci de rassembler. Retrouvez aussi notre dossier "Vers un monde sans enfant", notre journaliste y décrypte l'évolution démographique en cours sur notre planète.
Non, L’Hebdo n’a pas soudainement changé cette semaine en clamant à la une son « envie de rire ». Notre magazine a toujours pour vocation d’affronter le réel et de l’expliquer. En témoigne le passionnant dossier d’Olivier Tallès sur l’évolution démographique en cours sur la planète.
Le cadeau de Laurent Gerra et de François Morel à leur public fidèle, c’est l’humour. Paradoxalement, les deux artistes font remarquer au passage que l’époque n’en a plus beaucoup, d’humour, alors qu’elle n’a jamais compté autant de comiques, ou prétendus tels. Eux se définissent comme fantaisistes, admirable mot désuet pour exprimer leur volonté de faire rire sans blesser ou diviser. Pour tous deux, l’humour est d’abord une fête partagée, hommage perpétuel aux spectacles de leur enfance. Au-delà de leur différence de registre et de style – que l’on reste libre d’apprécier, précisent-ils ! –, voilà ce qui les rassemble.
Conversation : Laurent Gerra et François Morel
Long format : Vers un monde sans enfants
Ce qui nous lie : L’intégration et la transmission, racontées par des parents étrangers (épisode 1/5) : « J’ai trop tardé à transmettre ma langue à mes enfants »
Weekend : Interview avec Mehdi Imir et Grand Corps Malade à l’occasion de la sortie de leur film Monsieur Aznavour
Roman graphique : Edel Rodriguez, Worm. Une odyssée américano-cubaine (épisode 9/10)