S'engager en politique

« Il y a de quoi désespérer de la politique ! » Qui n’a pas entendu ce genre de remarque désabusée… La séquence que nous traversons, depuis les élections européennes et la dissolution de l’Assemblée, ne contribue pas à redorer l’image de nos élus et de nos institutions. Atermoiements, calculs personnels, polarisation… Il y a de quoi se décourager.

Pourtant, la vie politique ne se résume pas à ce douloureux épisode – dont la suite n’est d’ailleurs pas écrite. Partout, en France, au premier échelon des partis, des militants s’engagent et constituent un terreau fertile de gens qui se bougent et qui y croient. Certes, ils sont moins nombreux que par le passé et peu représentatifs – plus âgés et diplômés que la moyenne de la population. Mais ils sont là ! Alors, nous avons eu envie de les rencontrer et de comprendre les ressorts de leur engagement : qui sont-ils, pourquoi se lèvent-ils à l’aube pour tracter, « boîter », débattre ? Qu’est-ce qui les anime, les rend heureux, les met en colère ? Cette semaine, place à cinq militants d’horizons divers, dont la mobilisation est un remède à la mélancolie ambiante.

Conversation : Kohei Saito, philosophe

Long format : S’engager en politique : des militants racontent  

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Roman graphique : Edel Rodriguez, Worm. Une odyssée américano-cubaine (5/5)