Comment on fait la paix

LA CROIX L'HEBDO N° 282

Les cartes de l’Europe n’ont cessé de changer au gré des guerres, nous rappellent le XXe siècle et l’actuel conflit russo-ukrainien. Et les frontières sont souvent au cœur des discussions de paix qui débouchent sur des traités plus ou moins acceptés. En retournant en Allemagne, en Hongrie et en Bosnie-Herzégovine, La Croix L’Hebdo est parti à la recherche des outils d’une paix durable.

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Edito de Bruno Bouvet, rédacteur en chef de La Croix L’Hebdo

Lorsque vous lirez ces lignes, les cardinaux seront en train de choisir le futur pape, ou peut-être même se seront-ils accordés sur son nom. Avant que chacun ne commente le profil et la personnalité du successeur de François, décortique son passé et s’interroge sur ses décisions à venir, L’Hebdo a voulu analyser ses (vrais) pouvoirs. Aux yeux du monde, le pape fait figure de monarque absolu dans la cité-État. Au sein de la Curie romaine, la situation se révèle moins limpide : on a vu à quel point Jorge Bergoglio a dû gouverner contre ou malgré son administration, qui pourrait bien vouloir reprendre la main au moment où s’ouvrira le nouveau pontificat. Au-dehors, la force du pape ne s’évalue pas en nombre de chars et de soldats, même si les gardes suisses prêtent serment de mourir pour lui… Alors, exclusivement spirituel, le pouvoir du pape ? Peut-être, mais sûrement pas négligeable.
La religion de la Parole et de l’incarnation consacre la puissance des mots et des gestes fraternels dans une société de l’image, à laquelle elle rappelle le caractère essentiel des valeurs évangéliques. Que les différents papes aient prôné la paix à temps et à contretemps ne constitue pas en soi une surprise. Mais plus que jamais, ces prises de position sont capitales sur une planète défigurée par les conflits. À l’heure où l’Europe, bouleversée par le conflit russo-ukrainien, fête ce 8 mai les 80 ans de sa libération, ce numéro se penche sur les conditions d’une paix durable. Et sur la manière de la faire advenir.
Médiateur de la communauté catholique de Sant’Egidio connue pour son rôle de pacificateur dans des conflits armés, Mario Giro rappelle que la guerre est toujours pire qu’une paix imparfaite. Cette voix sage fait du bien. Elle vient s’unir aux propos de Frédérique Schillo et de Jadd Hilal. L’historienne franco-israélienne et l’écrivain franco-palestino-libanais ont accepté de converser ensemble. Et de dépasser leurs désaccords assumés. Ils ne peuvent envoyer meilleur message : la paix est une affaire de convictions.

Vatican : Les (vrais) pouvoirs du pape
Dossier spécial : L’Europe, laboratoire de la paix  
Conversation : Frédérique Schillo et Jadd Hilal
Week-end : À la redécouverte de Gustave Fayet, artiste et mécène éclairé
Récit graphique : Justine Sow, Wax Paradoxe (épisode 6/11)

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