Faut qu'on parle

Le 23 novembre dernier, ils étaient plus de 6 000, un peu partout en France, à répondre à cette étrange invitation lancée par La Croix, avec le média « Brut » : venir à la rencontre d’une personne inconnue, aux opinions opposées, et échanger deux heures avec elle. Dans un café, un parc ou un lieu ouvert pour l’occasion, mais en vrai. Deux heures gagnées sur un quotidien souvent soumis à un rythme effréné et aux boucles des réseaux sociaux. Beaucoup ont d’abord hésité, imaginé un dialogue de sourds avant de tenter l’aventure… et de décider, pour la grande majorité d’entre eux, de se revoir. Depuis, autour de l’étang de Leucate (Pyrénées-Orientales), à Nantes ou à Paris, ils s’apprivoisent, se retrouvent, cultivent leurs désaccords. Sans figure imposée ni mission écrasante, portés par la joie et l’énergie que procure cette conversation inattendue. À six mois de la prochaine édition de « Faut qu’on parle », voici l’histoire de ces improbables liens, minuscule tissu de résistance à la brutalité populiste.

Conversation : Florent Menegaux, directeur général de Michelin
Long format : Faut qu’on parle. Six mois après, ils n’ont pas fini de (se) parler
Week-end : La vie de château de Jean-Claude Brialy
Récit graphique : Justine Sow, Wax Paradoxe (épisode 7/11)