Être romanesque avec Jane Austen

LA CROIX L'HEBDO N° 312

Pourquoi Jane Austen séduit-elle tant aujourd’hui ? Née il y a 250 ans et toujours actuelle, Jane Austen a élevé le romanesque au rang d’art. En Angleterre, sur les lieux où elle a vécu et écrit six romans magistraux, l’univers d’une femme passionnée se dévoile.

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Epuisé
4,50

Edito de Bruno Bouvet, rédacteur en chef de La Croix L’Hebdo

 

Sans s’être donné le mot, deux des chroniqueurs habituels - et appréciés ! -de L’Hebdo font souffler un vent rafraîchissant sur l’ensemble du numéro. Frédéric Boyer livre, sur l’espérance chrétienne, l’une de ces exégèses dont il a le secret. « L’espérance, écrit-il, c’est hisser les voiles. Se mettre en position active d’accueillir l’événement qui vient. L’espérance nous bâtit ouverts, prêts à nous élancer. » Cette disposition d’esprit, généreuse et gratuite, pose les bases de la confiance en l’inattendu, sous quelque forme qu’il apparaisse. On y songe en partageant l’émotion ressentie par Joséphine Lebard lors d’un récent concert à la Philharmonie de Paris. Elle y décrit avec ravissement la joie communicative que lui ont procurée le jeu et les attitudes de la pianiste Mitsuko Uchida et de la violoniste Sarah Nemtanu. La salle, aux anges, a vibré avec les artistes, lui permettant d’approcher, l’espace de quelques instants, une certaine idée du bonheur…

De retour d’Angleterre, où elle a marché pendant quelques jours sur les traces de Jane Austen, née il y a tout juste 250 ans, notre consœur Nathalie Lacube ne boude vraiment pas son plaisir. Tout heureuse de faire partager à la rédaction et aux lecteurs, bien entendu, ce qu’elle a découvert de cette écrivaine qu’elle aime tant. Son reportage est une délicieuse invitation à (re)plonger dans l’univers hautement romanesque de l’autrice d’Orgueil et préjugés et Raison et sentiments.

Est-il permis d’exprimer à notre tour un plaisir particulier à la lecture de la « Conversation », qui prend cette semaine une forme spéciale ? Trois femmes, catholiques engagées, représentant des sensibilités diverses dans l’Église de France, ont accepté d’échanger publiquement sur la manière d’exprimer leur foi dans la société. C’est rare, dans une institution qui a trop peur des divergences d’opinions. Thérèse du Sartel, Élisabeth Geffroy et Véronique Fayet ont confiance dans leurs convictions. Les voilà donc qui les partagent, sans masquer leurs différences. Joli signe d’espérance sur la capacité de dialogue de nos contemporains…

 

Conversation : Véronique Fayet, Elisabeth Geffroy et Thérèse du Sartel. La foi est le pilier de leur engagement  

Long format : Être romanesque avec Jane Austen   

Week-end : Cinéma. Vincent Munier, l’appel de la forêt

Récit graphique : Jérémie Dres, Les fantômes de la rue Freta (épisode 5/5)

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