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De plus en plus de Français font le choix, chaque année, de flécher leur épargne vers des structures de l’économie sociale et solidaire, avec la volonté de donner du sens à leur argent. En bout de chaîne, ce sont des milliers de personnes qui bénéficient des projets financés. L’Hebdo a rencontré cinq d’entre elles, pour mettre des visages et des noms sur la finance solidaire.
Edito de Bruno Bouvet, rédacteur en chef de La Croix L’Hebdo
Dans le tumulte politique que nous traversons, et dont il est impossible de savoir s’il est appelé à se calmer quelque peu dans les prochains jours, nous avons besoin de paroles de sagesse. À ce titre, la « Conversation » que nous a accordée le père Christian Delorme tombe bien. Et sonne juste. Parmi les mots du prêtre lyonnais, ceux-ci nous ont particulièrement touchés : « Je pense qu’un chrétien sait qu’il ne peut pas regarder le monde en noir et blanc. Il sait que l’ivraie pousse avec le bon grain. Sa vocation est de contribuer à l’unité du genre humain et à la concorde entre les gens et les peuples. »
Pour toute une génération, celui que les médias ont surnommé - à tort ! - le curé des Minguettes est le porte-voix du dialogue islamo-chrétien. Avec un grand recul, celui qui lutte contre un cancer depuis le début du printemps explique à Marguerite de Lasa les racines de cet engagement, fruit avant tout de rencontres personnelles. Son propos, nourri à l’école des maîtres de la non-violence (Martin Luther King, Gandhi) et bien évidemment du Christ, ne cherche pas à exacerber les tensions sur un sujet toujours plus clivant depuis quarante ans. Ferme sur ses convictions, il ne cesse pourtant d’appeler au dialogue. Une attitude inspirante pour notre classe dirigeante et pour chacun de nous ?
Ce numéro de L’Hebdo compte d’autres témoignages qui font du bien en ces temps troublés. Virginie, Fatima, Ginna, Agustina et Joseph n’ont pas vu toutes leurs difficultés s’effacer d’un coup de baguette magique. Mais certaines se sont allégées et ont trouvé des solutions grâce à l’action d’entreprises ou d’organismes financés par l’économie sociale et solidaire. Ce concept, parfois flou pour les non-initiés, s’éclaire soudain : orienter son épargne, même modeste, vers des projets estampillés ESS, c’est donner un sérieux coup de pouce à des personnes qui ne demandent qu’à sortir de la galère. Loin des discours globalisants sur les « assistés », elles se disent très heureuses d’y être parvenues, Oui, Christian Delorme a raison : le monde est d’abord nuances…
Conversation : Christian Delorme. « La vocation d’un chrétien est de contribuer à l’unité du genre humain »
Long format : « Comment la finance solidaire a changé ma vie »
Week-end : Art contemporain. Fabienne Verdier, la matière en mouvement
Récit graphique : Gwénaëlle Boulet et Fred Benaglia, Ma vie de parent (épisode 7/10)