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Fin juin 2023, suite à la mort d’un adolescent lors d’un contrôle policier, des émeutes urbaines embrasaient la France, et notamment des villes moyennes. Parmi elles, Montargis, dans le Loiret, fut particulièrement touchée. Que reste-t-il de l’événement, deux ans après, et comment la ville a-t-elle avancé ?
Edito d’Elodie Maurot, cheffe de service de La Croix L’Hebdo
Il est pernicieux d’être exposé à la violence, même quand – par le hasard de notre lieu de naissance – elle demeure loin de nous. Nous l’avons tous ressenti ces derniers jours en étant les témoins de l’inflammation guerrière au Moyen-Orient. L’engagement des États-Unis dans les bombardements sur l’Iran, décidé sans concertation et hors de tout cadre légal par le président américain, a plongé le monde entier dans la sidération et une profonde inquiétude. En proclamant unilatéralement le retour au calme au Moyen-Orient, Donald Trump s’autodécerne les lauriers du pacificateur. Mais la violence qu’il vient d’ajouter à une région déjà électrisée sera rémanente.
C’est parce que la violence a des effets persistants que L’Hebdo a voulu retourner à Montargis, deux ans après les révoltes urbaines qui ont embrasé cette ville du Loiret à la suite de la mort du jeune Nahel à Nanterre. Notre reporter Aziliz Claquin est venue ausculter les plaies mal cicatrisées de cette cité, dont l’équilibre demeure précaire. « Sur le terrain, on sent qu’il ne faut pas grand-chose pour que ça explose, lui a confié Yohann Cousin, du service de prévention d’une association d’entraide locale. Mais il ne faut pas grand-chose non plus pour que ça aille mieux. Du lien entre les générations, les cultures, les classes sociales. »
Ce lien, il revient aux politiques de le tisser, une gageure dans une France fracturée et une Assemblée nationale émiettée. Un an après la dissolution, Roland Lescure, député macroniste et vice-président de l’Assemblée nationale, plaide pour une « coalition » large des démocrates face au danger populiste. Député des Français de l’étranger, il était aux premières loges lors de l’accession de Donald Trump au pouvoir en 2016. Dix ans après, il constate que la vague populiste ne fait que grossir et que le trumpisme est « évidemment » importable en France. Face à ce mouvement de fond, s’opposer ne suffit pas. Il faut proposer « une perspective, une vision, de l’envie ». Là se trouve la véritable réponse à la violence.
Conversation : Roland Lescure, vice-président de l’Assemblée nationale
Long format : A Montargie, la vie après les émeutes
Week-end : Avignon, théâtre de Jean-Michel Othonel
Récit graphique : Géraldine Meignan et Hubert Van Rie, Chaud devant ! Tribulations d’une journaliste en cuisine (épisode 1 sur 2)