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Comment lutter contre la délinquance des mineurs et la récidive ? Les centres éducatifs fermés (CEF) ont été créés en 2002 pour apporter une réponse à cette question. Depuis lors, ces structures tantôt plébiscitées tantôt critiquées tentent de tenir sur leurs deux pieds : éduquer, tout en protégeant la société. Quelle est leur efficacité ? L’Hebdo a passé une semaine avec dix jeunes placés dans l’un de ces centres.
Le 26 décembre 2024, le nouveau ministre de la Justice, Gérald Darmanin, s’est rendu dans un centre éducatif fermé (CEF) de l’Essonne, saluant sans faire d’annonces « le courage des agents », souvent des éducateurs. En 2022, alors ministre de l'Intérieur, il s’était dit favorable à la création, notamment à Mayotte, de structures plus « fermes » : des « lieux de redressement », encadrés par des militaires. Une proposition reprise par son successeur, Bruno Retailleau, désireux de « reciviliser » les jeunes délinquants dans des établissements militarisés. Pour mesurer la pertinence de ces propositions, nous avons choisi de nous immerger dans un CEF, au nord de Rennes. Dans le centre associatif de Gévezé, géré par le Groupe SOS, nous avons partagé, du lever au coucher, la vie d’une dizaine de mineurs condamnés pour des faits souvent graves. L’occasion de décrire, sans parti pris ni idéologie, le fonctionnement méconnu d’un centre. Et de raconter, sans irénisme, comment l’on tente d’enrayer la violence et de prévenir la récidive, avec plus ou moins de succès.
Conversation : Pierre-Henri Tavoillot, philosophe
Long format : Immersion dans une centre éducatif fermé
Pages weekend : Cordes sensibles au cœur de la France : l’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes à Notre-Dame de Paris
Récit graphique : Mikaël Corre et Bouqué, Anatomie d’un commissariat (épisode 2/10)