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Du 10 au 21 novembre, l’Amazonie sera au centre du monde : Belem accueille la COP30, qui tâchera de trouver des solutions collectives au changement climatique. Mais que sait-on vraiment de la vie dans cette région du globe ? Pour mieux connaître l’Amazonie, embarquons à bord de l’Anna Karoline II et descendons le « fleuve océan ». Depuis Manaus, au cœur de la jungle brésilienne, jusqu’à Belem, à l’embouchure de l’Amazone et éphémère capitale de la planète verte…
Edito de Bruno Bouvet, rédacteur en chef de La Croix L’Hebdo
Bien souvent, nous souffrons de devoir nous hâter. Presser le pas, accélérer sans cesse. Alors goûtons cette semaine le plaisir de voyager au long cours… Notre reporter, Gilles Biassette, nous embarque dans un voyage sur l’Amazone, au rythme nonchalant des navires qui relient les villes posées le long de ce « fleuve océan ». À partir du 10 novembre, la COP30 va réunir les chefs d’État de la planète à Belem (Brésil) pour renforcer leurs engagements face à la crise climatique. Répondre au défi environnemental est une urgence vitale, mais l’urgence ne peut être le seul régime temporel de nos vies. Pour tenir dans l’effort, nous avons besoin de conjuguer les temps. Et ce riche reportage de vingt pages montre les bienfaits qu’il y a à ralentir.
Dans la lente progression du bateau, la réalité brésilienne – ses paysages et ses visages – se dévoile autrement. Le temps devient palpable à travers la luxuriance d’une forêt immémoriale, les traditions des peuples autochtones, les héritages coloniaux, urbains, industriels… Bercés par le roulis des vagues, nous prenons la mesure du temps que les choses traversent avant d’arriver jusqu’à nous. Ce qui nous entoure est fait de temps. Et c’est en touchant cette texture des choses que nous prendrons conscience du coût vertigineux des prédations environnementales.
L’épaisseur du temps, la conversation de cette semaine en témoigne également. Il y a 10 ans, au cours des attentats du 13-novembre, Aurélie Silvestre perdait son compagnon Mathieu Giroud, père de ses deux enfants. À l’approche des commémorations, elle a accepté de raconter une décennie balafrée par le deuil mais où la vie s’est frayé un chemin. Durant ces années, Aurélie Silvestre a pris soin de ses enfants. Elle est sortie de la solitude grâce au procès et à la solidarité d’autres victimes. Elle a même accepté de rencontrer des détenus pour terrorisme. « Quiconque rencontre l’épreuve de la mort vous dira qu’on n’y croise pas que les ténèbres », confie-t-elle. Il est beau de l’entendre raconter comment elle en a pris conscience. Dans le temps, avec le temps.
Conversation : Aurélie Silvestre. « Garder ma joie est ma seule vengeance sur le 13-Novembre »
Long format : Amazonie. La vie au fil de l’eau
Week-end : Balade. Sous le soleil de Pagnol
Récit graphique : Gwénaëlle Boulet et Fred Benaglia, Ma vie de parent (épisode 10/10)