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Dans le nord du Chili, le somptueux désert d’Atacama offre aussi un spectacle désolant : des dunes de textiles s’étendent à perte de vue. Ces décharges sauvages, vestiges de la fast fashion, sont principalement composées d’habits en tous genres venus d’Europe et d’Amérique du Nord. Elles illustrent les conséquences environnementales de la surconsommation vestimentaire.
Edito de Bruno Bouvet, rédacteur en chef de La Croix L’Hebdo
À bientôt 34 ans, Marion Rousse a déjà entamé depuis longtemps sa deuxième vie. Avec un succès qui force l’admiration. En 2015, la jeune femme achève sa carrière de cycliste professionnelle, faute d’y puiser les moyens d’en vivre. Beaucoup auraient sombré dans la déprime. La native du Nord remonte en selle pour s’ouvrir la voie d’une reconversion fulgurante. Rapidement, elle devient l’une des premières femmes à commenter un sport d’hommes – le cyclisme, bien sûr –, si bien qu’on la retrouvera une nouvelle fois dans l’équipe des consultants du Tour de France, dès ce samedi 5 juillet sur France 2. Elle met aussi ses compétences et sa notoriété au service de la renaissance du Tour féminin, dont elle est la directrice depuis 2021, et dont l’édition 2025 débutera le 26 juillet. Sur son parcours, Marion Rousse jette un regard plein de sagesse, sous la forme d’une maxime incroyablement lucide : « Les gens que tu croiseras en montant, tu les croiseras aussi en redescendant. » Elle qui côtoie régulièrement des chefs d’État n’oublie pas d’où elle vient, son milieu familial bien loin du monde médiatique, la difficulté à s’imposer dans un univers masculin, et cela donne encore plus de valeur au virage qu’elle sut négocier à 24 ans…
Dans un domaine bien différent, et en des termes nettement moins réjouissants, il est aussi question de deuxième vie dans le dossier de Marion Esnault, notre correspondante au Chili, sur les ravages écologiques de la fast fashion (la « mode éclair »). En réalité, il n’y a pas de nouvelle affectation pour la plupart de nos vêtements trop rapidement jetés au rebut, et les voilà qui échouent au beau milieu du désert d’Atacama. À perte de vue, le sable est pollué par des microdécharges sauvages où s’entassent chemises, tee-shirts, vestes et pantalons venus d’Europe et d’Amérique du Nord. Le reportage montre de manière terrible les conséquences de notre surconsommation vestimentaire, en nous renvoyant à nos manières d’agir pour limiter la catastrophe. Acheter moins, réparer, recycler… Il n’est jamais trop tard pour prendre un nouveau virage.
Conversation : Marion Rousse, directrice du Tour de France féminin
Long format : Au Chili, là où échouent nos vêtements
Week-end : Exposition : À Angers, des lycéens pro refont la déco du château
Récit graphique : Géraldine Meignan et Hubert Van Rie, Chaud devant ! Tribulations d’une journaliste en cuisine (épisode 2/2)