Résister avec Charles Péguy

LA CROIX L'HEBDO N° 287

Découvrez la portée contemporaine de Péguy à travers sa résistance face à l’hypocrisie, aux valeurs trompeuses, au désespoir et par-dessus tout à l’argent. 

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Il pourrait sembler incongru de chercher un lien entre Charles Péguy (1873-1914), l’anticlérical converti au catholicisme, l’ex-socialiste devenu pourfendeur du « monde moderne », et la toute jeune navigatrice Violette Dorange qui a bouclé son premier Vendée Globe en février, en même temps que les réseaux sociaux chaviraient sous l’effet de son énergie contagieuse. Et pourtant, au-delà des époques et des styles, c’est bien une manière de conquérir sa liberté puis de l’affirmer qui établit un trait d’union entre les deux parcours évoqués cette semaine. Notons au passage que ce souffle traverse aussi ce numéro jusqu’à Buchenwald où L’Hebdo a assisté à l’émouvante métamorphose de jeunes gens cabossés par la vie : ils ont trouvé dans le théâtre et dans l’interprétation de L’Écriture ou la Vie de Jorge Semprun la source d’une deuxième naissance. À l’endroit même où la folie des hommes a répandu la mort.


Chroniqueur apprécié des lecteurs de La Croix, écrivain lui-même et grand admirateur de Péguy, Jean de Saint-Cheron nous invite donc à suivre les combats, intimes et politiques, du défenseur des « hussards noirs de la République ». Conscient que la plume de son auteur favori peut intimider, il cherche à en montrer les résonances chez nos contemporains, tout en se gardant d’anachronismes. Belle prouesse d’où il ressort que la volonté de Péguy de s’affranchir des puissances de l’argent et des tentations d’une modernité dévoyée peut trouver un écho dans nos sociétés gouvernées par de clinquants milliardaires…


Qu’on soit amateur de houles géantes ou malade à la première tempête sur un voilier, la volonté déployée par Violette Dorange pour accomplir ses rêves maritimes ne peut que forcer l’admiration. En voilà une qui a cru en elle et remercie au passage ceux qui l’ont accompagnée dans l’aventure de sa liberté, sans hurler trop vite à l’inconscience : son père, qui l’a emmenée faire le tour de la Manche à 15 ans, ses sponsors, assez intelligents pour miser sur son potentiel. Forte de sa notoriété, elle en profite pour adresser un message réjouissant à notre société peureuse : laissez la jeunesse exprimer sa liberté !


Conversation : Violette Dorange, navigatrice  
Long format : Résister avec Charles Péguy   
Week-end : Théâtre : De Buchenwald à Paris, une pièce contre l’oubli   
Récit graphique : Justine Sow, Wax Paradoxe (10/11)    

 

 

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