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Évoquant l’Arche, Jean Vanier aimait à dire qu’elle était « une œuvre de Dieu » qui le dépassait. « Je n’ai rien fait, sinon écouter la réalité, suivre humblement les pistes qui s’ouvraient à moi », ajoutait-il. Comment mieux parler de la Providence ? Non pas l’action d’un homme ou d’une femme extraordinaire, mais bien l’action de
Dieu œuvrant à travers des êtres qui acceptent, humblement, de le suivre, sans naïveté. Car s’abandonner à la
Providence n’est pas une forme de faiblesse. Ce n’est pas non plus un « lâcher prise», expression à la mode que nous aurions bien tort de confondre avec cette invitation à percevoir au plus près la volonté de Dieu.
Quand Abraham gravit le mont Moriya pour sacrifier son fils, que devait-il penser de Dieu ? S’est-il, comme tant d’autres, senti dépassé ? Peut-être… Mais il a fait confiance, assuré que « Dieu pourvoira ».
Le célèbre traité du XVIIIe siècle Abandon à la Providence divine, attribué au jésuite Jean-Pierre de Caussade,
proposait une spiritualité de la confiance en Dieu dans le moment présent : « Dans l’abandon, l’unique règle est le moment présent ; l’âme y est légère comme une plume, fluide comme l’eau, simple comme l’enfant. » Cet abandon dont parleront trois siècles plus tard Charles de Foucauld et Thérèse de Lisieux n’est pas l’apanage des grands mystiques. Il est une façon simple et à la portée de tous de reconnaître la volonté de Dieu dans la vie de chaque jour. Et voir la volonté de Dieu, c’est le percevoir dans son insondable mystère, y compris dans les événements les plus incompréhensibles. Une fois n’est pas coutume, ce Cahier croire fait la part belle aux témoignages. Il y en a tant ! La vie, cette belle et inquiétante inconnue, réserve tant de surprises à ceux qui s’abandonnent non béatement à son cours, mais à l’intime conviction que, quoi qu’il arrive, ils sont conduits et aimés. La Providence ne s’explique pas, elle ne fait pas l’objet de grands discours, elle n’est pas un dogme : elle se vit au quotidien.