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Lors d’une vision surnaturelle, Hildegarde de Bingen entendit des « musiques merveilleuses, louanges pour les joies d’en haut ». Pour elle, la musique est le souvenir d’une familiarité contemplative et d’un état de fusion hélas perdu. Preuve, si besoin en est, que le ciel, notre future demeure, est réservé aux âmes musiciennes !
« La foi naît de l’audition », écrivait l’apôtre Paul aux Romains. Et lui-même devait « cantiller» les psaumes, traduisant déjà cette aspiration à rencontrer le divin par la musique et le chant.
Toutes les religions connaissent le pouvoir de la musique sur les âmes. Celles-ci, dans l’Ancien Testament, sanglotent au son du cor, ou se réjouissent au rythme des percussions.
Entre ciel et terre, la musique tient sa place, allant de l’un à l’autre, touchant le cœur de Dieu et le cœur de l’homme. Choisir donc ce thème pour ce Cahier croire tenait de l’évidence. Bien sûr, nous n’avons pas voulu nous en tenir à la musique religieuse, sacrée ou encore liturgique. La musique dite profane, la chanson, ont aussi leur place et beaucoup participent à cette exaltation du chant dont parle Martin Luther : « La langue doit être en fusion, si bien que l’esprit s’en élève comme une écume, les mots et le corps entier vivent et tous les membres participent à la vie ». Oui, c’est bien de vie dont il est question quand on parle de musique.
Quand le fils aîné rentre des champs, raconte l’évangile de Luc, il entend « de la musique et des danses » qui fêtent le retour à la maison de son frère. Il en est douloureusement frappé, ne voyant pas que la musique l’invite à revenir à la vie, qu’elle est signe de retrouvailles, qu’elle efface l’angoisse et la douleur de la perte, qu’elle rend grâce. Réponse de l’homme à Dieu, elle fait partie de l’expérience croyante, parfois même elle la provoque. Si, en refermant ce Cahier, un grand désir vous pousse à réentendre le Printemps de Vivaldi célébrant ce mois de mai, nous n’aurons donc pas perdu notre temps !