Cahier Croire Maître et disciple

Une histoire partagée
Cette relation, à la fois filiale et spirituelle, est certainement la plus belle expérience que l’on puisse faire. Être disciple, c’est longuement écouter pour pouvoir à son tour prendre la parole, en toute liberté. Dans les Écritures, le disciple est aussi important que le maître. Il reçoit un enseignement qu’à son tour il transmet. - 64 pages- Format : 18,5 x 23 cm 64 pages- Format : 18,5 x 23 cm
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Epuisé
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Cette relation, à la fois filiale et spirituelle, est certainement la plus belle expérience que l’on puisse faire. Être disciple, c’est longuement écouter pour pouvoir à son tour prendre la parole, en toute liberté. Dans les Écritures, le disciple est aussi important que le maître. Il reçoit un enseignement qu’à son tour il transmet. Quand Jésus se pose en maître et appelle des disciples à le suivre, il tranche avec la tradition. Son maître, c’est son Père et c’est à lui qu’il veut conduire. Sa loi est celle de l’amour et c’est elle qu’il enseigne à des disciples, choisis et… libres de répondre ou non à son appel. Grâce à eux, au fil des siècles, l’Église s’est construite et nous en sommes les héritiers. Mais quel disciple, aujourd’hui, sommes-nous ? Ce Cahier croire, en explorant les multiples facettes de la place du disciple dans la tradition chrétienne, pose en filigrane la question. Le bon disciple est obéissant, disponible, attentif, mais il n’est pas soumis. Suivre son maître n’aliène pas son esprit mais le grandit, l’unifie. À condition bien sûr que le maître soit « bon ». Les Pères du désert, à la suite de Jésus, ont façonné le type même du père spirituel, ni gourou ni despote, qui mène, avec une grande humilité, son disciple sur les eaux tranquilles de l’amour. Cette relation, à la fois filiale et spirituelle, est certainement la plus belle expérience que l’on puisse faire. Mais nous n’avons pas au cours de notre vie, que des maîtres spirituels. Chacun peut avoir été le disciple d’une personne charismatique, qui aura façonné son être. Là encore être disciple d’un bon maître est une chance, un formidable levier dans la vie, ce Cahier croire s’en fait l’écho. Et cette expérience, très humaine, peut aussi aider à répondre à une seconde question. Quel maître, en définitive, nous donnons nous? Pouvons-nous reconnaître que nous n’avons qu’un seul vrai Maître ? Sommes-nous capables d’entendre sa terrible injonction : « Celui qui veut être mon disciple, qu’il prenne sa croix » ? Alors que nous entamons très bientôt les 40 jours qui nous séparent de Pâques, voilà qui donne à réfléchir : le vrai disciple c’est bien celui qui accepte d’aller jusqu’au bout, sans se retourner, confiant dans les paroles de son maître : « Tu seras avec moi au paradis. »

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