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Nous ne savons plus débattre sereinement ! » « Les clivages sont trop forts, trop idéologiques. » « Les réseaux sociaux attisent la haine, le simplisme et les réflexes identitaires. » « Aujourd’hui, les opinions en conflit se multiplient et dialoguent rarement entre elles. » Ces quelques phrases, repérées ici et là dans ce nouveau Cahier croire, traduisent ce que, au fil de notre travail, nous avons ressenti : rares sont les sujets qui se sont révélés aussi... déprimants. Nos invités sont unanimes, y compris ceux qui parlent de l’Église : le dialogue est devenu difficile. D’abord parce qu’on ne sait plus dialoguer, et que toute tentative tourne vite court et se perd en invectives, si ce n’est en injures… La jeune génération, qui nous préoccupe en premier lieu, serait pleine de certitudes et s’emporterait vite. Accorder de la considération à autrui, répondre avec civilité, sans virulence, le sait-elle encore ? Et nous, qui devrions lui monter l’exemple ? On aimerait, pour se remonter le moral, se retourner vers notre Église mais là encore, le constat se fait triste : tant de blocages sont mis à jour ! Pourtant, son histoire n’est pas qu’un tissu de dialogues impossibles. Et il y aurait certainement à chercher dans ses tribulations nombre de situations qui permettraient d’espérer. Ce sont les grands débats des premiers siècles qui ont posé les fondements de notre doctrine. Des débats houleux, surmontés par l’invention géniale du synode et du concile et l’émergence, pour chaque époque, et pour chaque conflit, de belles figures de débatteurs, pleins de finesse, de culture, et... de charité. Peut-être est-ce cela qui manquerait aujourd’hui : des femmes et des hommes généreux et de toutes conditions, qui rassemblent, écoutent, relativisent, éclairent, prennent la parole. Il y en a. À eux de savoir se faire entendre, même parfois à contre-courant des opinions ambiantes... Une chose est sûre : il y a urgence. Ce nouveau Cahier en témoigne.