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Aimer c’est tout donner. » Ce texte de Thérèse de Lisieux, souvent chanté en paroisse, peut laisser songeur le non habitué. Tout donner, se donner soi-même n’est pas forcément de tout repos. Et peut même prêter à sourire tant cette forme d’amour semble irréaliste. Avant de pouvoir écrire ce poème, la petite Thérèse avait pourtant traversé bien des épreuves. Y compris celles de l’amour blessé. À peine quelques années plus tard, Élisabeth de
la Trinité, canonisée récemment, avait vécu aussi bien des tourments, et faisait exactement la même expérience : « Je vous en prie, oh, marquez tout avec le sceau de l’amour ! Il n’y a que cela qui demeure ! », écrivait-elle peu avant de mourir. Nous ne sommes pas faits de la même étoffe que ces jeunes mystiques qui ont eu la grâce de percevoir l’essence même de l’amour évangélique en un laps de temps très court. Tout donner ne se fait pas d’un coup de baguette magique. Le chemin pour y arriver est long et parsemé d’embûches. L’amour n’est pas toujours au rendez-vous. Ce Cahier croire s’en fait l’écho. Il montre aussi combien nous sommes limités pour aimer vraiment et que, même si certains ont des caractères plus « aimants » que d’autres, s’appuyer sur ses propres forces est illusoire. Pour aimer, il faut d’abord se savoir aimable et se laisser aimer. Et là encore, nos jeunes mystiques nous indiquent le chemin : elles sont fières d’être aimées, elles n’en doutent pas. L’amour de Dieu les
comble, affirment-elles et, en retour, elles aiment avec facilité, les autres et le monde, sans restriction : « Le bon Dieu ne rétrécit point le cœur de ceux qui se donnent à lui, au contraire, il le dilate », écrivait encore la jeune Élisabeth. Alors aimer c’est tout donner, certes. Mais c’est d’abord tout recevoir pour ensuite « se supporter » et puis après, peut-être, « s’aimer ». On ne peut donner que ce que l’on reçoit. Et pour recevoir, c’est simple : il suffit de demander…