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Quatre-vingts ans après son assassinat par le régime nazi, le pasteur résistant allemand demeure une boussole pour un monde qui renoue avec la tentation nationaliste et pour une Église qui cherche sa place dans une société sécularisée.
Quand nous avons pensé pour la première fois à ce dossier sur Dietrich Bonhoeffer, c’était il y a déjà presque un an. Le 80e anniversaire de l’assassinat du pasteur résistant allemand, le 9 avril 1945, offrait une occasion pour honorer la vie de cet homme de foi pleinement engagé dans l’opposition au nazisme, qui fut aussi une grande figure de la théologie du XXe siècle. Avouons-le, la date en elle-même était un peu un prétexte. Un an plus tard, le climat se révèle tout autre. Les forces d’extrême droite que Bonhoeffer a combattu pied à pied connaissent une poussée spectaculaire partout dans le monde. Et certains courants religieux de cette mouvance cherchent à enrôler Bonhoeffer au service d’une forme de nationalisme chrétien. C’est une énormité, mais dans un monde où Donald Trump peut sans ciller qualifier le président ukrainien de dictateur, les retournements fallacieux ne doivent peut-être plus surprendre.
Ce dossier, dans lequel nous n’avons pas voulu donner trop de place à cette récupération, joue du coup un rôle un peu différent de celui imaginé il y a un an. En explorant le passé, il invite à mieux discerner ce qui requiert notre vigilance au présent.
Conversation : Giuliano Da Empoli, écrivain
Long format : S’orienter en des temps troublés avec Dietrich Bonhoeffer
Pages weekend : La lumière des vitraux de Vera Molnar à l’abbaye de Lérins
Récit graphique : Justine Sow, Wax paradoxe (4/11)