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À la veille de l’élection présidentielle du 5 novembre, nous donnons ici la parole à cinq figures américaines inspirantes. Dans un pays polarisé comme jamais, ces voix esquissent des pistes pour amener leurs concitoyens à se reparler. Chacun à leur façon, tous les cinq appellent à refuser toute lecture à sens unique du réel.
Vu depuis le Vieux Continent, les élections américaines suscitent beaucoup de questions et d'inquiétudes. Les États-Unis paraissent plus divisés que jamais. Le dialogue dans certaines familles, entre amis, entre concitoyens, est devenu complexe. Dans ce numéro, nous avons voulu donner la parole à cinq figures d'espérance. Ces dernières nous rappellent que le dialogue est encore possible.
Diane Foley a perdu son fils, le reporter américain James Foley, en août 2014. Retenu comme otage à Idlib (en Syrie), le quadragénaire est décapité par Daesh « en représailles » à l’intervention militaire de la coalition internationale dans la région. La vidéo de son exécution, postée en ligne par les terroristes, avait à l’époque suscité l’effroi dans le monde entier. La mère du supplicié, restée étrangère à toute forme de haine, n’a eu de cesse d’appeler au dialogue et à la compassion. Dans une Amérique fracturée comme jamais, on voulait entendre cette voix inspirante.
Le théologien américain William Cavanaugh propose depuis plusieurs années une réflexion originale sur le rôle politique des chrétiens dans les sociétés libérales. Il appelle ici l’Église à offrir une alternative aux discours polarisants.
Ayant grandi à Cuba, Edel Rodriguez est bien placé pour savoir que la démocratie et le dialogue sont des biens précieux. Et qu’il faut les protéger, même aux États-Unis. Invité fin septembre au festival America de Vincennes, il a eu l’occasion de dresser des parallèles entre le caudillo de son enfance cubaine, Fidel Castro, et Donald Trump. L’un comme l’autre ont désigné la presse comme « l’ennemi du peuple » ; l’un comme l’autre ont encouragé la foule à attaquer leurs adversaires…
Philosophe américaine, directrice du Forum Einstein à Potsdam (Allemagne) – un lieu de rencontre entre les chercheurs et le grand public –, Susan Neiman est une spécialiste des Lumières et a longtemps enseigné la philosophie morale. Passionnée par les questions de notre temps, elle s’intéresse particulièrement au défi de la justice sociale.
Le 9 août 2014, Darren Wilson, un agent de police blanc, a tué d’une dizaine de balles un jeune Afro-Américain nommé Michael Brown dans des conditions troubles. L’incident a provoqué manifestations, émeutes et réponse musclée de la police, et marqué la naissance du mouvement antiraciste Black Lives Matter (« La vie des Noirs compte »). Pendant cette période tourmentée, le clergé local a joué un rôle stabilisateur. Le révérend F. Willis Johnson fait partie des figures qui ont émergé pendant la crise. Le pasteur méthodiste afro-américain a utilisé son église de l’époque, la Wellspring Church, localisée non loin du site du meurtre du jeune homme, pour panser les plaies d’une communauté traumatisée.
Conversation : Réconcilier l’Amérique : 5 grandes voix s’engagent
Long format : Au tribunal de Kherson, la justice sous les bombes
Ce qui nous lie : Récits d’hommes et de femmes confrontés à l’infertilité (8/8) : « Si notre PMA marche, nous n’essaierons pas d’avoir un deuxième enfant »
Weekend : Portrait du modiste Stephen Jones
Roman graphique : Edel Rodriguez, Worm. Une odyssée américano-cubaine (8/10)