Abus sexuels - Parler, et ensuite ?

Les révélations de Judith Godrèche en février, celles sur l’abbé Pierre en juillet, les procès des viols de Mazan depuis septembre, celui de Gérard Depardieu qui a débuté en octobre… À chaque nouvelle affaire de violences sexuelles grandit une envie de dire « Oh non, pas lui ! » ou « Oh non, pas encore ? ! », avec un mélange d’impuissance, de tristesse et de dégoût. Si ces affaires semblent être plus nombreuses, c’est entre autres parce que le mouvement #MeToo a permis de libérer la parole, quand les rapports de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) et de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) ont chiffré le nombre de victimes concernées. Mais une fois que celles-ci ont parlé, que s’est-il passé pour elles ? Comment leur parole a-t-elle été reçue ? Ont-elles été vraiment été entendues ? Et leur témoignage a-t-il fait avancer la lutte contre les violences sexuelles ? Autrement dit, des avancées concrètes politiques, judiciaires ont-elles été réalisées ? C’est ce que nous avons voulu interroger.

Conversation : Laurent Berger, ex-dirigeant de la CFDT 
Long format : Abus sexuels : parler, et ensuite ?   
Ce qui nous lie : L’intégration et la transmission, racontées par des parents étrangers (épisode 3/5) : « Mes filles voulaient que je sois comme les autres mères » 
Weekend : La maison de la résistante Germaine Tillion, aujourd’hui résidence d’artistes dans le Morbihan  
Roman graphique : Philippe Bihouix et Vincent Perriot, Ressources. Un défi pour l’humanité  (épisode 1/3)